La Grande Masse des Beaux Arts de Paris
Trois coups de crayons, trois baroudeurs de l’humour que sont Avoine, Bridenne et Jy, pour évoquer l’univers des fanfares.
Trois visions différentes déclinées dans un même thème musical, celui des fanfares, celles des rues, des fêtes, celles qui font danser les foules et grincer les dents des voisins.
Les musiciens solitaires des fanfares et leur vague à l’âme sont croqués par Avoine, la convivialité et l’incongru de ces ensembles de musiciens par Bridenne, la scénographie loufoque des orphéons par Jy.
Trois déclarations d’amour aux musiciens de l’ombre et à leurs éclats d’or, aux amoureux des fanfares des villages dépeintes par Jacques Tati, de celles de la Nouvelle Orléans ou de celles qui subissent et supportent les traditionnelles cérémonies nationales.
Ces Fanfares que l’on trouve désuètes ou parfois ringardes, mais dans lesquelles se dégage le plus souvent une humanité poétique qui renvoie immuablement tout un chacun à des souvenirs.
Ces dessins font du bruit, on sent la puissance des cuivres, le défilé qui enfle, le grondement de l’hélicon…
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